lundi 22 février 2010

Sortie officielle 3 mars 2010 : Disque "OBAMA" + Récital "Vaguement Noir Vaguement Blanc" 11 juin 2010 à l'Archipel[Paris]‏‏‏




Information culturelle


Disque OBAMA

[sortie officielle : 3 mars 2010]


Obama est le dixième album du chanteur Jann Halexander, en 7 ans de carrière. Chanteur, réalisateur, comédien, d'origine franco-gabonaise, installé dans le paysage de la Chanson à texte francophone, il revient en 2010 avec 18 titres où il reste fidèle à ses obsessions : métissage, famille, mort, sexualité, entre mélancolie et humour noir.




Jann Halexander revient sur scène, avec deux musiciens, dans son nouveau tour de chant Vaguement noir Vaguement blanc, Vendredi 11 juin 2010, A l’Archipel, 17 bd de Strasbourg - 75010 PARIS. 21h00.
Métro : Strasbourg Saint-Denis, Château d'Eau
Parkings : Gare de l'Est, Bonne Nouvelle
Réservations : 0 826 02 99 24 (0.14 € / min)/
larchipel@larchipel.net

Nouvelles chansons en écoute sur http://www.myspace.com/lechanteurjannhalexander [avec biographie, actualités, vidéos]


Jeff Bonnenfant, attaché de presse - Trilogie Halexander Loi 1901


Disque en vente en concert

sur Ebay - priceminister- www.apoplexia2008.blogspot.com

Prix : 12 euros.


Il est possible de régler également par chèque à l'ordre de Lalouline Editions (57 rue de Bretagne 14000 Caen) ou d'envoyer un paiement via paypal à l'adresse halexander@voila.fr


Disque également disponibles sur les plate-formes de téléchargement

Quelques chansons en écoute sur http://www.myspace.com/lechanteurjannhalexander

des vidéos de l'artiste sur scène sur www.youtube.com, www.dailymotion.com


Concert


Tarif plein : 21 euros

Tarif réservation : 18 euros

Tarif Billetreduc [dans la limite des places disponibles) : 17 euros

L'ARCHIPEL

17 bd de Strasbourg - 75010 PARIS
Métro : Strasbourg Saint-Denis, Château d'Eau
Parkings : Gare de l'Est, Bonne Nouvelle
Réservations : 0 826 02 99 24 (0.14 € / min)/
larchipel@larchipel.net

http://www.myspace.com/lechanteurjannhalexander

http://www.apoplexia2008.blogspot.com

http://www.billetreduc.com

http://www.larchipel.net/

http://lucmelmont.canalblog.com/ (Culture et chanson)

au piano Jann Halexander

premières parties : Nicolas Duclos / Maïk Darah

http://www.myspace.com/nicocanicolas

http://www.myspace.com/maikdarah

Contact presse /programmateurs : Jeff Bonnenfant +33680150524

Une production Trilogie Halexander

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Les médias en parlent


« Un répertoire d’où peut surgir la passion » - (Chorus)

« Jann Halexander pirate de la chanson française » (Ouest France)

« A mi-chemin entre le cabaret des années 30 et la chanson française/âge d’or des années 60 » (Kostar)

« Un univers où souffle le chaud et le froid » (Triangle Fm)

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OBAMA


1- Obama
2- Matilda (reprise de Francis Lemarque, adaptation de Waltzing Matilda, folk australien)
3- Chroniques d'une famille australienne
4- Fanfare de nos vies
5- Mélancolie toujours
6- Une chanson sans paroles et sans musiques
7- Gabon
8- Les gens de couleur n'ont rien d'extraordinaire
9- A force de retarder le vent ( en souvenir de Nathalie, texte de Jolyon Derfeuil)
10- Vie de couple avec un chien (reprise de la chanson Nicolas Duclos)
11- Pont Verdun (2003)
12- A Table version 2010
13- A Table par Sylvain Yardin
14- A Table par Nicolas Duclos
15- A Table, instrumentale
16- Clémence en vacances (reprise Anne Sylvestre)
17- La matriarche (en concert au Théâtre de la Reine Blanche, Paris, 9 mai 2008 / extrait du documentaire Rendez-vous Secret, de William Veen)
18- Question d'amour et de temps (précédé d'un tango afro-européen)

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OBAMA

texte et musique : Jann Halexander

2010


Un phare dans la nuit a pleuré de belles lumières

des visages réjouis ont entraperçu un éclair

d'espoir indicible, d'espoir invincible,

fragile espérance mais des millions de coeur dansent...


D'Europe à l'Afrique, d'Océanie en Amérique,

l'on vit quelqu'un qui avait des allures de messie,

tel un nouveau christ, voire un nouveau Dieu,

il ne pouvait être, ô non juste un simple humain...


Quand la raison flanche, qu'elle cède au malaise soutterain,

alors on s'épanche sur un bel espoir incertain,

mais ce n'est qu'un homme (x2)

ô c'est juste un homme...


Obama...Obama...Obama...Obama


Bel illuminé, dévore ou fais-toi dévorer,

belle destinée, ton courage nous a désarmé,

et je veux y croire, garder ce miroir que vous brandissez à la face du monde immonde,

car les charognards guettent le Métis qui a défié, des règles ringardes,

des non-dits qui furent entassés des siècles durant, transmis aux enfants,

changerez-vous la donne, sinon cette chanson n'est pas la bonne!

Je veux votre nom gravé sur une stèle éternelle, à la démesure de nos illusions de mortel, car vous n'êtes qu'un homme(x2)

mais un si bel homme...


Obama...Obama...Obama...OBama!


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Le disque OBAMA


Pourquoi une chanson intitulée Obama ? J'ai toujours considéré le métissage comme un outil de travail inestimable pour sonder les profondeurs, les contradictions de l'âme humaine. La démarche Benetton ne m'intéresse pas. Le métissage érigé en message démagogique m'écoeure car le grand public ne voit pas qu'il s'agit là de quelque chose de complexe, et parfois terrifiant, si cette identité métisse est mal gérée. Le métissage peut procurer une liberté intense, celle de se penser Ailleurs. Là où, pour faire simple (et caricatural), Noirs et Blancs se casseraient la figure, moi, entre les deux, j'ai la possibilité de fermer les yeux et de ne pas prendre parti. D'ailleurs beaucoup de mes congénères le firent dans l'histoire. Obama, c'est une chanson sur un homme, un Destin, un électrochoc dans le monde (pas uniquement occidental). C'est aussi une chanson sur un homme qui a franchi des barrières, guidé par une puissante force intérieure. Et pour en arriver là, il devait être Libre.


Chroniques d'une famille australienne est une allégorie : une famille de crocodiles, bourgeoise, vit dans l'illusion d'être pleinement acceptée par la société humaine qui les entoure. Mais une crise arrive dans le pays, c'est la débâcle, c'est la faillite...et alors la famille se retrouve ostracisée. Puisqu'il était question dans cette chanson-allégorie, de l'Australie, je l'ai introduite par la version française de l'hymne officieuse de la nation australienne, Waltzing Matilda. La version française fut créée par feu Francis Lemarque en 1956. A noter que Matilda n'est pas une femme, dans la version originale, mais une couverture dans laquelle un travailleur journalier, après une harassante journée de travail se glissait.


Fanfare de nos vies, malgré le ton aigre-doux (c'est une terrible manie chez moi) se veut plus légère. La proposition d'une ballade en mer à la fin est une invitation au voyage. L'air de Mélancolie toujours m'est venu dans un rêve avec les mots suivants : quand on sonde de la mélancolie chez le chat qui regarde la pluie...


Une chanson sans paroles et sans musiques est dédiée aux gens qui me suivent depuis 2003. C'est aussi une chanson sur les doutes de l'artiste que je suis et sur la nécessité, forcément critiquée, contestée de dire, d'écrire, de chanter : j'existe.


Gabon parle du pays natal. Mais je ne l'ai pas voulu niaise, facile. Je ne vais pas donner une image fantasmée du Gabon. Beaucoup de Gabonais n'ont pas apprécié. D'autres m'ont remercié.J'ai toujours pensé que Les gens de couleur n'ont rien d'extraordinaire... qui est aussi une certaine idée de la France...


A quelqu'un qui me demandait ce que c'est pour moi la France (alors que nous étions en plein débat sur l'identité nationale), j'ai répondu : On me dit France et je songe à des paysages… des souvenirs… pays de ma mère… les vieilles tantes de Bourgogne qui nous inondent, ma sœur et moi, de cadeaux… mon oncle de Vendée qui m'apprend à pêcher près d'un camping dans le Limousin (eau glacée, petits poissons délicieux quand ils sont frits).
On me dit France, ce sont aussi des tombes, des allées pavées à l'ombres de bouleaux et des fantômes souvenirs d'une guerre pas si lointaine… le goût du brie et du saucisson sec. La France pourrait être un couplet d'une chanson d'Anne Sylvestre… c'est la violence de Paris ou Marseille… la douceur angevine (Angers, ma ville, amour aigre-doux)…
Enfin c'est la Culture, une certaine idée de culture. Souvent bafouée, bousculée mais toujours vivante. La France c'est le pays de la Chanson…


A Force de retarder le vent est un hommage commun avec le réalisateur et metteur en scène de pièce de théâtres Jolyon Derfeuil, auteur du texte. Hommage à une amie qui faisait souvent les choeurs au tout début à mes premiers concerts. Soit c'était elle, soit c'était ma soeur. Depuis le décès de Nathalie, je n'ai plus eu de choristes.


Vie de couple avec un chien est une chanson de Nicolas Duclos. Que j'aime beaucoup car elle montre comment il faut se faire à l'idée que sans aucun doute je n'aurais jamais une vie conventionnelle avec chien et jardin...l'aspect solaire de cette chanson est un trompe-loeil. Pont Verdun est la première chanson que j'ai écrite sur Angers, ville d'une partie de ma famille. Enregistrée dans un médiocre studio de campagne en 2003, j'ai tenu à ce qu'elle soit sur ce disque. Elle annonçait 5 ans plus tard Ô Bel Anjou, paru dans l'album Le Marginal.


Place au cycle A Table.


Pour celles et ceux qui se demanderaient ce qui signifie les couverts étaient en croix: il s´agit d´une vieille superstition, croiser le couteau et la fourchette sur une assiette serait inviter le diable dans la maison et apporter le malheur. Enfin, quelques personnes l´ont remarqué : oui cette chanson est une sorte d´écho à la chanson Ces Gens-là de Jacques Brel. Jacques Brel, Anne Sylvestre, William Sheller, Gilbert Bécaud, Jean-Pierre Réginal sont mes chanteurs francophones préférés. Certaines personnes pensent que je suis influencé par Jean Guidoni, Juliette, Boris Vian ou encore Barbara… Ce sont de grands artistes mais je n´ai pas leurs disques, question de sensibilité personnelle. Si on ne m´avait pas si souvent comparé à Guidoni, j´aurais été bien en peine de vous dire qui il est. Aussi je fus touché quand il vint me voir en banlieue parisienne début 2008 quand je jouais au Musée des vampires le monologue Confessions d´un Vampire sud-africain. Après nous sommes allés boire un pot à République (où je dormais), à Paris. Une discussion intéressante, nous avons parlé de la dignité de l´artiste (et aussi des dégâts de la tempête de 1999 sur sa maison)...


Il y a de nombreux désavantages à être un chanteur indépendant mais je n'ai pas vraiment eu le choix et je suis sans doute assez sauvage. Peut-être aussi que je manque d'humilité. Mais il y a un avantage : je peux défendre mes chansons aussi longtemps que je le souhaite. Parce que ces chansons sont importantes à mes yeux. A Table peut sembler facile. C'est vrai qu'elle est une chanson relativement simple. Des fois ce sont les chansons les plus simples qui marquent le plus. Beaucoup de gens me connaissent grâce à cette chanson et un tour de chant sans A Table serait une folie. J'ai eu le plaisir d'apprendre que Sylvain Yardin et Nicolas Duclos la reprenaient. J'ai aimé les deux interprétations d'où leur présence sur le disque. Quant à la présence de la version instrumentale, la raison est simple : des gens me demandaient si j'avais une partition ou une bande-son avec uniquement la musique pour la reprendre en famille, à des mariages, des anniversaires. C'est chose faite.


Je n'ai pas résisté à l'envie de reprendre Clémence en vacances d'Anne Sylvestre, sur une grand-mère qui décide du jour au lendemain de plus rien faire. La découverte du répertoire adulte et riche de la chanteuse Anne Sylvestre fut un choc pour moi. La matriarche est une chanson écho à Clémence en vacances puisqu'il est question d'une dame âgée qui fête son anniversaire en famille.


Question d'amour et de temps est une chanson-tango sur la prostitution masculine...Souvenir aussi d'une époque où j'hésitais à jouer dans des films X, probablement attiré par une vie facile, de l'argent facile (et parce que jeunesse, cynisme et matérialisme font un très bon ménage dans la société des années 2000). J'ai bien posé dans un magazine interdit aux moins de 18 ans mais la passion pour la Création, passion dévorante, a pris le dessus...




Jann Halexander

http://www.myspace.com/lechanteurjannhalexander



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Texte 'Je reviens de Différence' de Jann Halexander

Je reviens de Différence 'Mon pays s'appelle Différence Où les parents n'font pas d'enfants pour qu'ils leur ressemblent...